Oyat Roseau des sables Ammophila arenaria

Oyat Roseau des sables, une plante vivante herbacée

Découvrez les caractéristiques de l’oyat Roseau !

Les botanistes Willemse vous présentent l’oyat ou roseau des sables qui est une variété appartenant à la famille des poacées. Originaire d’EuroRpe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, il a également été introduit en Amérique, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il s’est bien adapté dans les zones aux sols sableux et salés, quelquefois arides.

Le roseau des sables peut présenter un caractère invasif, car il se multiplie en tapis végétal qui permet de fixer le sable et colonise de façon extensives les milieux dunaires. En France, il figure parmi les espèces protégées. En période de floraison, il peut pousser jusqu’à une hauteur de 1,20 m et forme de grosses touffes de feuilles de 70 cm de diamètre. Sa souche est vigoureuse, stolonifère et rampante. Ses tiges sont robustes, raides, droites et arquées. Ses feuilles sont persistantes, de forme cylindrique avec une largeur de 1 à 3 mm, lisses avec une belle couleur vert-grisâtre qui peut devenir ocre en hiver, et dotées d’une pointe piquante. Elles sont généralement couvertes d’une pruine blanche argentée qui offre des reflets bleutés. Des inflorescences apparaissent de mai à juillet à l’extrémité des tiges florales, jusqu’au mois de décembre. Vous observez alors de longs épis de 15 à 30 m, d’aspect robuste et compact comme ceux du blé.

Comment utiliser l’oyat dans les jardins ?

La souche rhizomateuse de l’oyat contribue à la stabilisation des dunes et des sols sablonneux face aux effets néfastes de l’érosion, des vents ou encore des vagues. Parfaitement rustique, cette plante se contente de peu d’eau et se développe naturellement dans tous les sols salés et sableux. Cependant, elle peut s’adapter dans tous les sols secs et ensoleillés, ce qui en fait une plante idéale pour orner les jardins de style naturel. Elle convient particulièrement aux jardins en bord de mer dans des terres caillouteuses et sèches. Les horticulteurs Willemse suggèrent également de créer des talus ornementaux en massifs, au bord d’une terrasse ou en patio en l’installant dans des bacs. Associez-la avec d’autres espèces à fleurs, sans les concurrencer. Vous pouvez aussi la marier avec l’Ophiopogon noir et aux herbes aux écouvillons pour profiter d’un environnement à couper le souffle.

Ainsi, réaliser de beaux jardins d’aspect naturel et romantique est à la portée de tous, même ceux qui n’ont pas la main verte. Cette espèce végétale est souvent utilisée dans les projets de restauration, notamment pour la protection des zones côtières.

Nos conseils pour cultiver l’oyat roseau des sables

L’oyat est facile à cultiver. Les sols sableux et salés lui sont favorables, mais il peut également s’adapter à d’autres types de sols. Il préfère un emplacement ensoleillé, mais peut également tolérer une légère ombre. Les experts Willemse recommandent de ne pas le sur-arroser et de le cultiver dans un sol bien drainé pour éviter la pourriture des racines. Tolérant à la sècheresse, c’est une plante idéale pour les zones arides.

L’oyat des dunes présente un caractère invasif dans certaines régions. Les jardiniers Willemse vous conseillent donc de surveiller sa croissance et le contrôler si nécessaire, surtout s’il est planté dans un environnement naturel. Vérifiez, en outre, les lois et les réglementations locales avant de planter cette espèce, car celle-ci peut être considérée comme envahissante dans certaines zones.

En raison de sa nature rustique, le roseau des sables est très économe en eau. Il est particulièrement adapté aux climats côtiers et maritimes. Il supporte bien la sècheresse et la chaleur. Cette plante est donc idéale pour les jardins ensoleillés.

Le saviez-vous ?

L’oyat des dunes constitue une source de nourriture pour les animaux sauvages. Ses graines sont très appréciées par les oiseaux et les petits mammifères. Certains animaux consomment également les feuilles et les tiges. Il contribue alors à la biodiversité d’un jardin et à la vie sauvage dans les zones côtières.