
Osmanthe à feuilles variables
Osmanthus heterophyllus
Caractéristiques
Esthétique
Jardinage
Emplacement
L’osmanthe à feuilles variables, en raison de son feuillage évolutif et lumineux, saura orner les coins sombres du jardin. Il peut se suffire à lui-même comme il peut faire partie d’un massif d’arbustes ou d’une haie libre, de quoi styliser agréablement son jardin. Il s’associe très bien avec les lilas, les hortensias ainsi que les forsythias. Cet arbuste élégant peut être cultivé en bonsaï pour ajouter une touche asiatique dans un balcon ou une terrasse.
L’osmanthe à feuilles variables se cultive en pleine terre, mais également en pot. L’arbuste qui accepte la transplantation préfère une exposition mi-ombragée à ensoleillée sans excès, au risque d’engendrer des brûlures sur son magnifique feuillage. La plantation se fait généralement en automne ou au printemps, dans un sol normal à pH neutre ou acide qui doit, cependant, être drainant pour éviter la stagnation de l’eau. En pleine terre, placez l’arbuste droit à 60 cm de profondeur dans un mélange de terreau de plantation, de terre végétale et de compost. Pour cultiver l’osmanthe à feuilles variables en pot, il faudra en choisir un contenant de grande taille avec un minimum 40 cm de profondeur. Arrosez abondamment le jour de plantation, puis maintenez un arrosage régulier notamment en été pendant la période d’enracinement. Veillez toutefois à ne pas le submerger d’eau. Un végétal survit mieux à un manque d’arrosage qu’à un excès de ce dernier !
Peu exigeant, l’arbuste osmanthus heterophylus ne nécessite presque aucun entretien, si ce n’est un apport annuel de fumier et de compost au printemps ainsi qu’un apport mensuel d’engrais en période de croissance pour stimuler cette dernière. Il est déconseillé de le tailler avant son enracinement total, mais vous pouvez supprimer les rameaux susceptibles de déséquilibrer la prestance de la plante.
Il n’est pas facile de multiplier l’osmanthe à feuilles variables. L’opération peut néanmoins se faire en automne grâce aux méthodes suivantes :
• Le bouturage : séparer un organe végétatif (feuille, racine, tige) et l'enraciner en terre ;
• Le marcottage : enraciner l'organe végétatif puis le séparer de la plante mère.
L’arbuste étant très résistant, il est rarement sujet à des maladies. II peut quelques fois subir une invasion de cochenilles contre laquelle une simple pulvérisation d’huile de colza peut s'avérer efficace. Attention cependant au vent glacé que la plante ne supporte pas ainsi qu’aux sols mal drainés qui peuvent provoquer la pourriture de l'arbuste.
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